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Le Petscan |
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La Tomographie d'émission de Positons (TEP) est un examen scintigraphique (comme la scintigraphie osseuse). Son principe est simple : il s'agit de détecter grâce à une caméra spéciale les sites de fixation anormale d'un traceur légèrement radioactif, injecté par voie intraveineuse. Dans le cas de la TEP, le traceur est un analogue marqué du Glucose, (le fluoro-desoxy-glucose ou FDG) qui se fixera au niveau des cellules tumorales ou inflammatoires. Grâce à la caméra à positons, il est possible de détecter les sites fixant le traceur et ceci dans tous les organes du corps. |
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| Ou et comment se réalise le Petscan ? | ||||||||||||||
A la polyclinique de Courlancy le Petscan est réalisé sur le matériel acquis en commun avec l'institut Godinot et le CHU. Les rendez vous sont pris auprès du service de scintigraphie. Avant l'examen proprement dit, vous recevrez une injection intraveineuse d'un traceur radioactif ( FDG) composé d'une solution de sucre marqué par un isotope à demi-vie courte (2 heures). La quantité de radiations associée à l'examen est sans danger (inférieure à celle reçue lors d'un scanner traditionnel). Il vous sera ensuite demandé de vous reposer pendant environ 45 minutes afin que le sucre radioactif se distribue au sein de votre organisme et qu'il soit incorporé dans les organes intéressés. Lors de l'examen lui-même, vous serez allongé sur le lit du PETscan durant environ 50 minutes. En fonction du type de caméra utilisé, cette phase d'acquisition des images pourra cependant être beaucoup plus longue, mais n'excédera que rarement 2 heures. Il vous sera alors demandé d'être le plus détendu possible afin de minimiser la captation de sucre dans vos muscles. L'appareil dont nous disposons est couplé à un scanner, la superposition des images de scintigraphie et de scanner permet de mieux localiser les zones d'hyperfixation dans les organes, la scintigraphie seule ne permet pas cette localisation précise de ganglions du médiastin par exemple. |
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| Dans quels cas propose-t-on un Petscan ? | ||||||||||||||
Dans le cadre du bilan d'un cancer ou d'un suspicion de cancer : Suspicion de cancer : on découvre sur un cliché pulmonaire, un nodule (image ronde de 1 à quelques centimètres de diamètre, l'image est confirmée par le scanner, la lésion est petite, distale (loin des grosses bronches) la fibroscopie ne découvre rien d'anormal et les prélèvements sont négatifs. Que faire ?
Bilan d'un cancer : schématiquement un cancer bronchique est opérable s'il n'a pas de métastases à distance. Le petscan corps entier permet de détecter toutes les fixations pathologiques du traceur suspecte d'être des métastases : surrénale, os, foie, abdomen. Le cerveau consommant naturellement beaucoup de sucre, il n'est pas exploré par cet examen. Nous entrerons pas ici dans le détail des problèmes d'interprétation , fixation anormale ne signifie pas métastase avec certitude absolue, par exemple les ganglions médiastinaux peuvent être hyperfixiants parce qu'il sont inflammatoires d'ou risque de faux positifs mais il n'y a pratiquement pas de faux négatifs, c'est à dire que l'absence de fixation de ganglions augmentés de taille au scanner permet d'affirmer qu'il ne sont pas envahis par le cancer . |
mise à jour 04/2011